| Documents : Convention 
                    de règlement : Annexe C ANNEXE CPROGRAMME D'AIDE FINANCIÈRE FÉDÉRAL/PROVINCIAL/TERRITORIAL
 POUR LES PERSONNES INDIRECTEMENT INFECTÉES PAR LE VIH
  1. CRITÈRES DES DEMANDES EN VERTU DU PROGRAMMELe 27 mars 1998, les ministres fédéral/provinciaux 
                    de la santé ont annoncé un programme d'aide 
                    financière de 1,1 milliard de dollars aux personnes 
                    infectées par le virus de l'hépatite C par le 
                    système canadien d'approvisionnement en sang. Ce programme 
                    d'aide comprend également une aide pour les personnes 
                    indirectement infectées par le VIH/SIDA qui sont des 
                    parents de premier ordre du bénéficiaire du 
                    RAE directement infecté. Les critères relatifs aux demandes adressées 
                    au programme d'aide financière fédéral/provincial/ 
                    territorial pour les personnes indirectement infectées 
                    par le VIH sont les suivants : 
                    relation définie : partenaire ou enfant d'une personne 
                      directement infectée qui est un bénéficiaire 
                      autorisé du Régime d'aide extraordinaire (RAE); être porteur du VIH, par suite de la relation avec 
                      le bénéficiaire du RAE directement infecté; avoir un statut juridique au Canada à la date 
                      de l'infection (date du diagnostic  premier test séropositif). Les personnes indirectement infectées par le VIH/SIDA 
                    ont droit à une somme forfaitaire de 240 000 $, en 
                    franchise d'impôt, dès réception d'une 
                    QUITTANCE signée. 2. PARAMÈTRES DE L'ÉVALUATION MÉDICALEVoie de transmission du VIH/SIDA  
                    Le VIH se transmet par des rapports sexuels (vaginaux, 
                      anaux et rarement oraux), d'une mère à son 
                      foetus/nourisson (au cours de la grossesse, à l'accouchement 
                      ou lors de l'allaitement au sein) et de façon parentérale 
                      (tel le partage de matériel d'injection de drogues, 
                      la transfusion de sang ou de produits sanguins infectés 
                      par le VIH, et la transplantation de divers tissus et organes). Évaluation  
                    Il incombe aux requérants de prouver qu'ils respectent 
                      les critères d'admissibilité. Les requérants 
                      sont tenus de fournir la preuve qu'ils ont été 
                      infectés par le VIH par suite de leurs rapports sexuels 
                      avec un bénéficiaire du RAE directement infecté, 
                      ou encore par transmission d'une mère bénéficiaire 
                      du RAE directement infectée à son foetus/nourrisson.  Les requérants doivent également fournir 
                      le consentement du bénéficiaire du RAE (ou 
                      du représentant de la succession) afin d'avoir accès 
                      aux renseignements personnels du bénéficiaire 
                      du RAE recueillis aux termes du RAE.  Les requérants doivent remplir une formule de demande 
                      (formule A  adulte; formule B  mineur; formule 
                      C  succession) et sont priés de remettre la 
                      formule D à leur médecin.  Dans l'évaluation de l'admissibilité d'un 
                      requérant, l'examinateur du dossier de santé 
                      doit prendre en considération toutes les preuves 
                      avancées par le requérant. Lorsque le requérant 
                      fournit des renseignements sur l'existence d'un autre facteur 
                      de risque que ses rapports sexuels avec un bénéficiaire 
                      du RAE directement infecté, il incombe à ce 
                      requérant de fournir des renseignements qui écarteraient 
                      l'effet de ce facteur de risque. Si le requérant 
                      omet de le faire, l'examinateur du dossier de santé 
                      doit prendre en considération l'effet de ce facteur 
                      de risque sur la demande. Cela peut exiger de l'examinateur 
                      du dossier de santé qu'il tienne compte de preuves 
                      statistiques quant à l'étendue des risques 
                      d'infection par le VIH liés à ce facteur par 
                      opposition aux risques liés à l'infection 
                      par le VIH par suite de rapports sexuels avec un bénéficiaire 
                      du RAE directement infecté (ou de transmission d'une 
                      mère à son foetus/nourrisson). Présence d'autres facteurs de risque  
                    Dans la mise à jour trimestrielle du rapport de 
                      surveillance sur le SIDA : le SIDA au Canada, les cas d'infection 
                      de SIDA sont classés dans une même «catégorie 
                      d'exposition», selon une hiérarchie préétablie 
                      de risques. Par exemple, si comme seul comportement à 
                      risque, l'homme a eu des relations homosexuelles, le cas 
                      serait classé dans la catégorie «hommes 
                      qui ont des relations homosexuelles» (HRH). Si cet 
                      homme a également eu une transfusion de sang, par 
                      exemple, en 1983, il serait encore classé dans la 
                      catégorie «HRH», puisque les relations 
                      homosexuelles sont considérées comme un facteur 
                      de risque plus important pour la transmission du VIH qu'une 
                      transfusion de sang en 1983.  Cette hiérarchie des facteurs de risque est utilisée 
                      aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Centre Européen 
                      pour la Surveillance Épidémiologique du SIDA 
                      aussi appelé CESES, et en Australie. Elle est en 
                      outre utilisée par l'Organisation mondiale de la 
                      santé, par l'Organisation panaméricaine de 
                      la santé, par le Center for Disease Control and Prevention 
                      d'Atlanta et par le Public Laboratory Service au Royaume-Uni.  Si une personne est dans deux groupes à risque, 
                      par exemple, les «hommes qui ont des relations homosexuelles» 
                      et «utilisation de drogues injectables», ces 
                      facteurs doivent être pris en considération 
                      par l'examinateur du dossier de santé dans son appréciation 
                      de la demande de cette personne. Le requérant doit 
                      fournir des renseignements pour écarter l'effet d'autres 
                      facteurs de risque. L'examinateur du dossier de santé 
                      ne peut, sans cette preuve, décider d'écarter 
                      les effets d'autres facteurs de risque.  Le médecin du requérant est tenu d'indiquer 
                      s'il existe d'autres risques d'infection par le VIH. À 
                      cet égard, l'administrateur du programme se fie à 
                      l'intégrité du médecin du requérant 
                      pour ce qui est de déclarer l'existence d'autres 
                      risques.  Le droit à une indemnité ne repose pas sur 
                      la simple possibilité de devenir infecté par 
                      le VIH par suite de rapports sexuels avec un bénéficiaire 
                      du RAE directement infecté, mais plutôt sur 
                      la conclusion, à laquelle l'examinateur du dossier 
                      de santé est arrivé selon la prépondérance 
                      des probabilités, que la personne a été 
                      ainsi infectée. Lorsque, sur la foi de la preuve 
                      qui lui a été présentée, l'examinateur 
                      du dossier de santé ne peut conclure, selon la prépondérance 
                      des probabilités, que le requérant a été 
                      infecté par le VIH par suite de rapports sexuels 
                      avec un bénéficiaire du RAE directement infecté, 
                      ou par suite de la transmission d'une mère bénéficiaire 
                      du RAE directement infectée à son foetus/nourrisson, 
                      il doit recommander le rejet de la demande. Sommaire des paramètres médicaux   
                    Dans le cadre de l'évaluation d'une demande, l'examinateur 
                      du dossier de santé doit évaluer, selon la 
                      prépondérance des probabilités, si 
                      le requérant a été infecté par 
                      le VIH par suite de rapports sexuels avec le bénéficiaire 
                      du RAE directement infecté ou par suite de la transmission 
                      d'une mère bénéficiaire du RAE directement 
                      infectée à son foetus/nourrisson. Avant de 
                      faire une recommandation, il doit prendre en compte ce qui 
                      suit :  
                    
                      La relation déclarée du requérant 
                        avec le bénéficiaire du RAE directement 
                        infecté.La durée/le moment de la relation et la preuve 
                        présentée pour confirmer la relation.S'il y a eu rapports sexuels, la preuve qui en est fournie.Les données du LLCM sur les «probabilités 
                        de transmission du VIH».Pour la transmission de la mère au foetus/nourrisson, 
                        la date de la ou des transfusions de la mère et 
                        la date de naissance de l'enfant (infection indirecte).Pour le bénéficiaire du RAE directement 
                        infecté, la date de la transfusion de sang ou des 
                        rapports sexuels secondaires et comparaison de cette date 
                        avec la chronologie pour établir si la personne 
                        indirectement infectée est asymptomatique ou symptomatique 
                        ou si elle a le SIDA; compatibilité de la chronologie 
                        avec le moment de réception du sang par le bénéficiaire 
                        du RAE directement infecté.Les autres facteurs de risque présents et le 
                        risque d'infection s'y rattachant et la preuve fournie 
                        par le requérant pour écarter les autres 
                        facteurs de risque.Les données cliniques (numération des 
                        lymphocytes et mesure des charges virales) et données 
                        sur la médication fournies par le requérant 
                        et son médecin.Les renseignements (antécédents médicaux, 
                        examen physique, examen de laboratoire, etc.) obtenus 
                        au cours de l'examen physique que peut demander l'examinateur 
                        du dossier de santé. Le 21 mai 1999
						
                 |