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                | Renvois : Décisions 
                    homologuées par le juge arbitre : #30 - Le 14 décembre 
                    2001 D E C I S I O NCONTEXTE 
                     Le 15 août 2001, l'Administrateur refuse la demande 
                      d'indemnisation d'un réclamant agissant comme représentant 
                      personnel au nom de la succession de la personne décédée. 
                      L'Administrateur a conclu que l'hépatite C n'avait 
                      pas contribué à entraîner le décès 
                      de cette personne. Par conséquent, on n'a pas satisfait 
                      aux exigences de l'article 3.05 (1) (a) du Régime 
                      à l'intention des transfusés infectés 
                      par le VHC. 
 Le 4 octobre 2001, le réclamant demande qu'un 
                      juge-arbitre soit saisi de la décision de refus de 
                      l'Administrateur.
Les deux parties renoncent à leur droit à 
                      une audition orale.
Le réclamant demande que le juge-arbitre examine 
                      toute la documentation du dossier de réclamation 
                      du Centre des réclamations relatives à l'hépatite 
                      C (1986-1990).
Le 29 novembre 2001, le Conseiller du Fonds dépose 
                      des arguments écrits au nom de l'Administrateur. 
                      L'étude du dossier se termine le 10 décembre 
                      2001 étant donné que le réclamant ne 
                      présente aucun argument écrit en réponse.Faits
 
Le réclamant fournit une lettre du Sunnybrook Health 
                      Sciences Centre datée du 26 mars 1998 dans laquelle 
                      l'hôpital déclare que, selon son Programme 
                      de retraçage des donneurs, la personne décédée 
                      a reçu du sang le 28 octobre 1989 fourni par un donneur 
                      dont un test récent a révélé 
                      l'existence du virus de l'hépatite C. La lettre indique 
                      qu'on ne connaît pas l'état du virus de l'hépatite 
                      C du sang donné à la personne décédée.
Selon le certificat médical de décès, 
                      la personne est décédée le 11 janvier 
                      1990 des suites d'un arrêt respiratoire relié 
                      à une " leucémie aiguë récurrente 
                      ".
 ANALYSE
 
                     Selon le paragraphe 3.05(1)(a) du Régime à 
                      l'intention des transfusés infectés par le 
                      VHC, le représentant personnel de la personne infectée 
                      par le VHC doit fournir la " preuve que le décès 
                      de la personne infectée par le VHC a été 
                      causé par son infection par le VHC ".
Afin d'établir si une personne est décédée 
                      des suites de l'hépatite C, le médecin traitant 
                      doit attester de la question suivante : Si une personne 
                      infectée par le VHC décède, son infection 
                      par le VHC a-t-elle contribué de façon importante 
                      à son décès? Dans le cas présent, 
                      le médecin traitant a déclaré qu'il 
                      ne savait pas si le VHC avait ou non contribué de 
                      façon appréciable au décès de 
                      la personne.
Il appartient au réclamant de prouver qu'il a satisfait 
                      aux exigences de la Convention de règlement approuvée 
                      par les tribunaux relativement à l'indemnisation 
                      des personnes décédées avant le 1er 
                      janvier 1999. L'article 5.01 de la Convention de règlement 
                      exige que le réclamant établisse la preuve 
                      que la personne décédée avait reçu 
                      une transfusion sanguine suite à laquelle elle a 
                      contracté le virus de l'hépatite C et que 
                      l'hépatite C a causé son décès. 
                      On ne m'a fourni aucune preuve me permettant de conclure 
                      que l'hépatite C a causé le décès 
                      de la personne. En fait, il n'y a aucune preuve que la personne 
                      décédée avait été infectée 
                      par le virus de l'hépatite C au moment de son décès.
En vertu de la Convention de règlement, l'Administrateur 
                      doit administrer le Régime à l'intention des 
                      transfusés infectés par le VHC conformément 
                      à ses modalités et conditions. L'Administrateur 
                      n'a pas le pouvoir de modifier les modalités et conditions 
                      du Régime, ni l'arbitre ou le juge-arbitre lorsqu'ils 
                      sont saisis de la décision de l'Administrateur.CONCLUSION
 
Je maintiens la décision de refus de l'Administrateur 
                      au sujet de la demande d'indemnisation du réclamant 
                      au nom de la succession de la personne décédée. 
                     ___________________________________________________Le 14 décembre 2001
 JUDITH KILLORAN
 Juge-arbitre
 
  
                    
                    						
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